19 novembre 2016

L’environnement

L’environnement

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La Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable du Grand Orient de France(CNRDD) a développé cette année une réflexion sur la notion de progrès.
Elle entend établir les principes fondateurs d’une sagesse humaine qui respecterait mieux la nature et que l’on pourrait baptiser “écosophie”,
parce qu’elle serait pour l’homme une façon plus sage d’habiter la maison commune qu’est la planète terre.

La préservation de l’humanité, de la dignité de cette humanité, est la question principale du développement durable.
La Commission a défendu l’idée d’un développement humain durable qui serait compatible avec la préservation de la biosphère. Quand il y a
incertitude scientifique et technique, notre mesure la plus philosophique et la plus humaniste n’estelle pas le respect et l’application du principe
de précaution ? La Commission se range d’ailleurs derrière la règle du principe de précaution tel qu’il est inscrit dans la loi.

Dans cette perspective, la CNRDD a participé à l’Assemblée nationale, au groupe de travail des parlementaires qui préparent une proposition de loi sur le
droit à l’eau dans notre pays.En outre, le Commission a examiné aussi bien les graves répercussions sur la santé et sur l’environnement des accidents
du nucléaire civil que celles liées à l’usage abusif des polluants industriels et ménagers dont les herbicides et les insecticides. Elle recommande vivement
au législateur de suivre les recommandations sur ces points telles qu’on les trouve dans le rapport publié par l’Office parlementaire d’évaluation des choix
scientifiques et technologiques qui lui a été présenté. Vers la transition energétique Par ailleurs, prenant en compte les constats concernant les dérèglements
climatiques étayés par les rapports du GIEC, la Commission propose d’avancer résolument vers une transition énergétique. Il s’agit de promouvoir une
fiscalité écologique incitative récompensant les bons comportements, ceux qui atténuent l’impact des activités humaines sur l’environnement et le climat. Cette
fiscalité transparente devrait être sans incidence sur la consommation et l’activité.

La redistribution de tout ou partie du produit de cette taxe à la population,
dans une logique du “juste retour” pourrait prendre la forme d’un rabais sur les factures d’énergie ou sur les primes des mutuelles pour l’assurance
maladie. Cela nécessiterait de revoir l’émiettement des taxes, redevances actuellement perçues. Les fournisseurs d’énergie devraient aussi bénéficier d’“un
juste retour” sous forme d’aides pour modifier l’impact de leur production sur l’environnement. La fiscalité écologique devrait enfin instaurer un bouclier
énergétique pour les ménages et les citoyens en situation de précarité énergétique. C’est une question de solidarité.