26 novembre 2016

Evariste de PARNY

evariste de parny

Sa vie profane
Né le 6 février 1753 à SAINT-PAUL, île de La REUNION
Décédé le 5 décembre 1814 à PARIS

•Poète élégiaque

Évariste Désiré de Forges, chevalier puis vicomte de Parny, est un poète français né le 6 février 1753 à Saint-Paul de l’île Bourbon et mort le 5 décembre 1814 à Paris.
Né en 1753 à L’Hermitage de Saint-Paul, Évariste de Parny est issu d’une famille originaire du Berry, installée en 1698 à l’île Bourbon, aujourd’hui La Réunion.
Il quitte son île natale à l’âge de neuf ans pour venir en FRANCE.
A 17 ans, il envisage d’embrasser la carrière ecclésiastique, mais finit par choisir la carrière militaire.
En 1773, son père le rappelle à l’île Bourbon, où il revient âgé de vingt ans.
Durant ce séjour, il découvre ses dispositions poétiques et tombe passionnément amoureux d’une jeune personne, Esther Lelièvre, que son père l’empêche d’épouser.
S’ennuyant de Paris, il retourne en France métropolitaine en 1775 après avoir indiqué dans une lettre à Bertin qu’il ne saurait se plaire dans un pays où se pratique l’esclavage, contre lequel il s’élève.
Peu après son départ, la jeune fille dont il s’est épris est mariée à un médecin. Cette histoire inspire au jeune homme les « Poésies érotiques », publiées en 1778, où Esther apparaît sous le nom d’Éléonore. Le recueil a d’emblée un grand succès et apporte la célébrité à son auteur.
En 1777, il rédige « l’Epitre aux insurgents de Boston » pour manifester sa solidarité avec les insurgés de la Boston Tea Party, qui réclament la liberté.
Le 6 novembre 1779, Parny est nommé capitaine au régiment des dragons de la Reine.
En 1783, il revient à l’île Bourbon pour régler la succession de son père et voyage également à l’île de France.
En 1785, il quitte l’île Bourbon pour Pondichéry pour suivre, en qualité d’aide de camp, le gouverneur général des possessions françaises dans les Indes.
Il ne se plait pas du tout en Inde mais y recueille une part de la matière de ses « Chansons madécasses », parmi les premiers poèmes en prose en langue française.
Il ne tarde pas à revenir en France pour quitter l’état militaire et s’installer en 1786 dans la maison qu’il possède dans le vallon de Feuillancourt, entre Saint-Germain-en-Laye et Marly-le-Roi, qu’on appelle la Caserne. Avec Bertin et Léonard, il forme la « société de la caserne », qui a coutume de s’y réunir.
Lorsqu’éclate la Révolution française, Parny, qui ne reçoit aucune pension du Roi et qui ne s’intéresse pas particulièrement à la politique, ne se sent pas véritablement concerné. Mais il doit solder les dettes laissées par son frère Jean-Baptiste et, en 1795, les remboursements en assignats le ruinent presque complètement.
Il obtient une place dans les bureaux du ministère de l’Intérieur où il reste treize mois, puis à l’administration du Théâtre des Arts. En 1804, le comte Français de Nantes le fait entrer dans l’administration des droits réunis.
En 1802, Parny se marie avec Marie-Françoise Vally et, l’année suivante, il est reçu à l’Académie française, où il occupe le 36e fauteuil.
En 1813, Napoléon Ier lui accorde une pension de 3 000 francs, mais celle-ci lui est supprimée sous la Restauration en 1814.
Il meurt le 5 décembre 1814.

Sa vie maçonnique
•Initié en 1778 à la Loge « Les neuf soeurs », PARIS

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